Initialement popularisé du milieu à la fin des années 1800 en tant que conteneurs de stockage utilitaires pour tout, des bandeaux pour hommes aux chapeaux de dames, les bandboxes d'aujourd'hui retrouvent une popularité renouvelée grâce au talent et au dévouement d'artisans comme Jeanette McVay.
«Les bandbox étaient vraiment les bagages de leur journée», explique l'artisan basée au Kansas, Jeanette McVay, qui produit ses propres versions artisanales, comme celle présentée ici, basée sur des originaux du XVIIIe et du XIXe siècle. "Les jeunes femmes voyageant de chez elles utiliseraient des conteneurs légers et abordables pour transporter des objets personnels." Le fait que les boîtes étaient décoratives les rendait tout aussi attrayantes pour le stockage à la maison. Les premiers originaux, en particulier ceux d'Hannah Davis (1784-1863), peuvent coûter plus de 2 000 $; Les conceptions de Jeanette - de 60 $ à 150 $ - contribuent maintenant à alimenter l'intérêt et la collection dans des boîtes de fabrication traditionnelle. Sa passion pour le métier et son souci du détail l'ont placée dans une classe à part.
En 1989, Jeanette McVay s'est inscrite à un cours de peinture sur carreaux dans un magasin local près de chez elle à Kansas City, Kans. "Cela a vraiment commencé comme un passe-temps", se souvient-elle, "mais je me suis vite retrouvée à peindre des décorations décoratives sur tout, des plaques en bois et des nichoirs aux boîtes en papier mâché." Quand elle a commencé à se rendre à des salons d'artisanat pour vendre ses créations, Jeanette s'est rendu compte que personne ne fabriquait d'authentiques bandbox peints à la main qui rappellent ceux du milieu des années 1800 au début. Années 1900. En tant que collectionneuse des premiers originaux et amateur de boîtes en général, elle a rapidement concentré ses talents sur la fabrication de boîtes à bandes en carton traditionnelles décorées à la main.
«Mes premiers dessins peints ont été inspirés par des thèmes saisonniers et folk-art et des documents historiques», explique Jeanette, qui adapte chaque design pour le rendre original. Au fur et à mesure que l'intérêt et la demande pour ses créations augmentaient, elle s'est développée pour couvrir ses boîtes de filature et de papier peint vintage. Aujourd'hui, elle continue d'offrir les trois styles de boîtes à bandes par le biais de son entreprise, Prairie Primitives.
"Ce que je trouve le plus gratifiant", explique Jeanette, "c'est que mes boîtes ne sont pas seulement collectées mais utilisées comme elles le faisaient il y a un siècle - comme solutions de rangement pratiques et décoratives."
«Je ne passe pas dans un magasin de tissus sans m'arrêter», explique Jeanette McVay, qui maintient une recherche constante de tissus et de tissus traditionnels pour couvrir ses boîtes. Les rayures, les toiles et les imprimés floraux du début des années 1900 sont particulièrement appréciés. "Bien que j'aie utilisé des tissus plus récents", admet Jeanette, "ils doivent rappeler les mêmes motifs et colorations de la même période". Pour les papiers peints, elle trouve l'essentiel de son offre vintage sur Internet.
Jeanette fabrique chacune de ses boîtes uniques à la main. Elle commence par déterminer d'abord la taille et la forme du fond en aggloméré. Les boîtes sont formées dans des formes rondes ou ovales et dans des tailles graduées allant de six à 14 pouces. Le fond est coupé par Jeanette avec des ciseaux et les côtés - qui sont essentiellement une longue bande, d'où le nom "bandbox" - sont marqués et coupés avec un couteau et un bord droit.
Prend forme
Une fois le fond et les côtés coupés, Jeanette forme la bande de carton autour du fond pour créer la forme de boîte souhaitée.
Coutures cousues à la main
«Je ne colle pas mes boîtes ensemble», explique Jeanette, qui adapte le fond recouvert sur les côtés puis coud à la main les coutures.
La touche finale
Pour donner aux boîtes finies un aspect antique, Jeanette applique une légère couche de peinture acrylique teintée marron sur les revêtements en papier.